Dans le marché à terme, de nombreux investisseurs débutants se sentent confus face à chaque étape de l’opération de trading. Ouverture de position, clôture, rollover, positions non clôturées ces termes peuvent sembler complexes, mais leur maîtrise est essentielle pour réussir ses transactions. Cet article abordera ces concepts clés du point de vue pratique, pour vous aider à comprendre et à prendre les bonnes décisions dans différentes conditions de marché.
Quand entrer et sortir du marché ? Timing du trading en pratique
Avant d’expliquer chaque concept de trading, il est important de comprendre quand entrer (ouvrir une position) et sortir (clôturer une position).
Trois critères principaux pour le timing d’entrée
Maîtriser le rythme du marché est fondamental. Vérifiez d’abord si l’indice pondéré évolue au-dessus de ses moyennes mobiles (moyenne mensuelle, trimestrielle), ou s’il est en tendance haussière (points bas et points hauts en hausse progressive). Lorsque le marché boursier taïwanais est en tendance haussière, la probabilité de profit sur des actions individuelles est plus élevée ; inversement, en marché baissier, il faut limiter la taille des nouvelles positions.
Les fondamentaux des actions doivent être solides. Surveillez si l’action cible montre des signes de croissance des bénéfices, si le chiffre d’affaires augmente progressivement, ou si le secteur bénéficie de politiques favorables (ex : semi-conducteurs, énergies vertes). Évitez d’intervenir sur des valeurs en déclin ou présentant des risques financiers, afin de réduire l’impact d’événements imprévus après l’ouverture.
Les signaux techniques doivent être confirmés. Lorsqu’une action casse une zone de consolidation ou un ancien sommet, avec un volume en hausse, cela indique une entrée officielle des acheteurs, envisagez alors de renforcer la position ; à l’inverse, évitez celles qui chutent rapidement sans casser leur support ou leur ancien plus haut, avec un volume en baisse. La croix MACD ou le RSI sortant de la zone de survente peuvent servir de signaux complémentaires.
La gestion du risque doit être anticipée. Avant d’ouvrir une position, fixez un niveau de stop-loss (par exemple, en dessous de 3-5% du prix d’entrée), déterminez la perte maximale que vous pouvez supporter, puis ajustez la taille de la position selon votre tolérance au risque. Évitez de tout engager d’un coup, pour ne pas que le risque sur une seule valeur impacte tout votre portefeuille.
En résumé, la règle d’or pour entrer en marché est : « Suivre le contexte général, avoir un support solide, des signaux clairs, et contrôler le risque à l’avance ».
Quatre points clés pour le moment de sortie
Sortir de manière décisive lorsque l’objectif est atteint. Avant d’entrer, fixez un objectif de profit (par exemple, +10% ou atteindre une moyenne mobile spécifique). Une fois atteint, prenez des profits par étapes. En marché haussier fort, vous pouvez conserver une partie de la position, mais ajustez dynamiquement votre stop (par exemple, en sortant si le prix casse la moyenne mobile à 5 jours).
Il faut exécuter le stop-loss dès qu’il est atteint. Que ce soit un « stop fixe » (perte de 5%) ou un « stop technique » (casser un support ou une moyenne mobile lors de l’entrée), une fois la condition remplie, il faut sortir sans hésitation. La célèbre maxime en trading : « Le stop est la base de l’investissement », retarder la sortie ne fait qu’amplifier la perte.
Prioriser la clôture en cas de dégradation fondamentale. Si une action détenue présente des résultats décevants ou des mauvaises nouvelles majeures (ex : forte mise en gage des dirigeants, changement de politique sectorielle), même si le stop n’est pas encore atteint, il faut envisager de sortir pour éviter que la détérioration des fondamentaux n’accélère la chute du prix.
Être vigilant face aux signaux de retournement technique. Longs mèches noires, cassure de moyennes mobiles importantes (20 ou 60 jours), volume en forte baisse ou divergence haussière sur RSI (prix atteignant de nouveaux sommets sans RSI suivre), sont autant d’alertes pour clôturer.
Le plus grand ennemi de la clôture est la « cupidité » et l’« hésitation ». En établissant des règles de trading strictes et en les respectant, vous pourrez préserver vos gains et mieux contrôler le risque.
Ouverture et clôture : le début et la fin du trading
Entrons dans le détail de l’opération fondamentale qu’est l’ouverture et la clôture d’une position.
L’ouverture de position consiste à lancer une transaction. En achetant ou en vendant un actif, vous exprimez une anticipation sur la tendance des prix, en espérant que le prix évoluera dans votre sens favorable. Cependant, il faut noter qu’au moment de l’ouverture, vous n’avez pas encore réalisé de bénéfice ou de perte ; vous avez simplement créé une position, le résultat réel ne sera connu qu’à la clôture.
Par exemple, si vous pensez que l’action Apple (AAPL) va monter, vous achetez 100 actions. Pendant la détention, vous pouvez choisir de conserver ou d’ajuster la position selon la volatilité du marché. Tant que vous détenez ces 100 actions, votre position longue est en cours, non clôturée.
La clôture est l’acte de mettre fin à la transaction, en réalisant le bénéfice ou la perte. Si vous jugez que le prix de AAPL a atteint un sommet ou que vous ne souhaitez plus supporter la baisse, vous vendez toutes vos actions, ce qui clôture votre position longue. La clôture est essentielle : c’est la seule opération qui vous permet de connaître le résultat exact (gain ou perte), et de calculer votre rendement et votre ratio risque/rendement.
Le moment et la méthode de clôture influencent directement la performance. Clôturer trop tôt peut faire manquer une hausse supplémentaire, alors que tarder peut entraîner des pertes inutiles. Apprendre à clôturer de façon scientifique est une compétence clé pour devenir un trader avisé.
Investisseurs taïwanais : La Bourse de Taïwan utilise le système de règlement T+2, ce qui signifie que la vente de titres aujourd’hui ne sera réglée que deux jours ouvrables plus tard. Il faut en tenir compte dans la gestion de votre trésorerie.
Le volume non clôturé : un indicateur clé de la profondeur du marché
Le volume non clôturé désigne le nombre total de contrats en cours dans le marché à terme ou d’options, qui n’ont pas encore été compensés ou réglés par une opération inverse. C’est un indicateur crucial pour évaluer l’engagement des participants, la dynamique acheteurs-vendeurs, et la continuité de la tendance.
Une augmentation du volume non clôturé indique quoi ? De nouveaux capitaux entrent continuellement sur le marché, renforçant la tendance en cours (haussière ou baissière). Par exemple, dans le marché à terme sur l’indice taïwanais, si le prix monte en même temps que le volume non clôturé augmente, cela montre une forte dynamique haussière, avec des acheteurs institutionnels et particuliers qui entrent en masse. Cela suggère une tendance haussière qui pourrait durer.
Une baisse du volume non clôturé est un signal d’alerte. Elle indique que les investisseurs ferment leurs positions, la tendance pourrait toucher à sa fin, ou le marché pourrait se préparer à une correction ou une consolidation. Une hausse des prix accompagnée d’un volume non clôturé en baisse est particulièrement significative : cela montre que la hausse est principalement alimentée par la couverture de positions vendeuses (achat pour couvrir), plutôt que par de nouveaux acheteurs, ce qui pourrait fragiliser la tendance.
Le risque de liquidation forcée : le plus grand danger du levier
La liquidation forcée survient souvent dans le trading à terme ou avec un levier élevé. Ces opérations permettent aux investisseurs d’emprunter des fonds pour amplifier leurs gains, en ne déposant qu’une faible marge. Mais cela augmente aussi considérablement le risque de pertes.
Comment se produit la liquidation ? Si le marché évolue contre votre position, votre compte peut rapidement accumuler des pertes. La plateforme ou le courtier exige alors un dépôt de marge supplémentaire pour maintenir la position. Si vous ne pouvez pas fournir cette marge dans le délai imparti, la plateforme forcera la clôture à prix de marché, ce qu’on appelle la « liquidation ».
Exemple concret. Supposons que vous achetez un contrat à terme sur le mini indice taïwanais, avec une marge initiale de 46 000 NT$. Si le marché baisse, et que votre perte réduit votre marge disponible en dessous du seuil requis (par exemple, 35 000 NT$), votre courtier enverra un appel de marge. Si vous ne répondez pas, il fermera votre position à prix de marché, liquidant votre contrat.
Les conséquences sont graves. Vous pouvez perdre tout votre capital, voire devoir des sommes supplémentaires. Les traders utilisant le levier doivent donc avoir une gestion rigoureuse du risque, en fixant des stops et des objectifs de profit à l’avance, et en surveillant attentivement le marché. La meilleure pratique est de réduire le levier pour limiter le risque de liquidation.
Rollover : opération essentielle en trading à terme
Le rollover consiste à transférer une position de contrat à échéance vers un autre contrat à échéance ultérieure. Par exemple, vous achetez un contrat de décembre sur l’or, en anticipant une hausse du prix. Mais à l’approche de la date de livraison, ou si vous craignez que la demande en décembre soit faible, vous pouvez effectuer un rollover pour échanger ce contrat contre un contrat de janvier, prolongeant ainsi votre horizon de trading.
Pourquoi comprendre le rollover ? Parce que les contrats à terme ont une date d’échéance fixe (par exemple, le troisième mercredi du mois pour le marché taïwanais). Si vous croyez en une tendance à long terme mais ne souhaitez pas sortir du marché, la seule option est de faire un rollover, en transformant un contrat proche de l’échéance en un contrat à échéance plus lointaine.
Les coûts et bénéfices du rollover. En situation de contango (prix du contrat à terme éloigné supérieur à celui du contrat proche), faire un rollover implique de vendre le contrat proche et d’acheter le contrat éloigné, ce qui peut engendrer un coût supplémentaire. En backwardation (prix du contrat éloigné inférieur à celui du proche), le rollover peut générer un gain.
Conseils pratiques pour le rollover. De nombreux brokers proposent un rollover automatique, mais il est important de bien connaître leurs règles et coûts. Le rollover manuel offre plus de flexibilité pour choisir le moment et le prix d’exécution.
Important : Si vous tradez principalement des actions ou des devises, qui n’ont pas de date d’échéance, le concept de rollover n’existe pas. Il suffit de maîtriser la clôture, le volume non clôturé, et la liquidation forcée.
Construire sa discipline de trading
Après avoir compris ces cinq concepts fondamentaux — ouverture, clôture, rollover, volume non clôturé, liquidation forcée — l’enjeu est de développer une discipline d’exécution dans la pratique.
Établissez des règles claires d’entrée (tendance du marché, fondamentaux solides, signaux techniques), de sortie (objectif atteint, stop-loss déclenché, dégradation fondamentale, retournement technique). En respectant ces règles, même dans la volatilité, vous pourrez garder votre sang-froid. Pour le trading à terme, surveillez aussi en permanence le volume non clôturé et planifiez à l’avance le rollover avant l’échéance.
Souvenez-vous : la réussite ne consiste pas à saisir chaque mouvement, mais à protéger et faire croître votre capital de façon régulière grâce à la discipline, la gestion du risque, et la compréhension du marché.
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Guide d'introduction au trading de contrats à terme : application pratique de la conversion de position et de la gestion des risques
Dans le marché à terme, de nombreux investisseurs débutants se sentent confus face à chaque étape de l’opération de trading. Ouverture de position, clôture, rollover, positions non clôturées ces termes peuvent sembler complexes, mais leur maîtrise est essentielle pour réussir ses transactions. Cet article abordera ces concepts clés du point de vue pratique, pour vous aider à comprendre et à prendre les bonnes décisions dans différentes conditions de marché.
Quand entrer et sortir du marché ? Timing du trading en pratique
Avant d’expliquer chaque concept de trading, il est important de comprendre quand entrer (ouvrir une position) et sortir (clôturer une position).
Trois critères principaux pour le timing d’entrée
Maîtriser le rythme du marché est fondamental. Vérifiez d’abord si l’indice pondéré évolue au-dessus de ses moyennes mobiles (moyenne mensuelle, trimestrielle), ou s’il est en tendance haussière (points bas et points hauts en hausse progressive). Lorsque le marché boursier taïwanais est en tendance haussière, la probabilité de profit sur des actions individuelles est plus élevée ; inversement, en marché baissier, il faut limiter la taille des nouvelles positions.
Les fondamentaux des actions doivent être solides. Surveillez si l’action cible montre des signes de croissance des bénéfices, si le chiffre d’affaires augmente progressivement, ou si le secteur bénéficie de politiques favorables (ex : semi-conducteurs, énergies vertes). Évitez d’intervenir sur des valeurs en déclin ou présentant des risques financiers, afin de réduire l’impact d’événements imprévus après l’ouverture.
Les signaux techniques doivent être confirmés. Lorsqu’une action casse une zone de consolidation ou un ancien sommet, avec un volume en hausse, cela indique une entrée officielle des acheteurs, envisagez alors de renforcer la position ; à l’inverse, évitez celles qui chutent rapidement sans casser leur support ou leur ancien plus haut, avec un volume en baisse. La croix MACD ou le RSI sortant de la zone de survente peuvent servir de signaux complémentaires.
La gestion du risque doit être anticipée. Avant d’ouvrir une position, fixez un niveau de stop-loss (par exemple, en dessous de 3-5% du prix d’entrée), déterminez la perte maximale que vous pouvez supporter, puis ajustez la taille de la position selon votre tolérance au risque. Évitez de tout engager d’un coup, pour ne pas que le risque sur une seule valeur impacte tout votre portefeuille.
En résumé, la règle d’or pour entrer en marché est : « Suivre le contexte général, avoir un support solide, des signaux clairs, et contrôler le risque à l’avance ».
Quatre points clés pour le moment de sortie
Sortir de manière décisive lorsque l’objectif est atteint. Avant d’entrer, fixez un objectif de profit (par exemple, +10% ou atteindre une moyenne mobile spécifique). Une fois atteint, prenez des profits par étapes. En marché haussier fort, vous pouvez conserver une partie de la position, mais ajustez dynamiquement votre stop (par exemple, en sortant si le prix casse la moyenne mobile à 5 jours).
Il faut exécuter le stop-loss dès qu’il est atteint. Que ce soit un « stop fixe » (perte de 5%) ou un « stop technique » (casser un support ou une moyenne mobile lors de l’entrée), une fois la condition remplie, il faut sortir sans hésitation. La célèbre maxime en trading : « Le stop est la base de l’investissement », retarder la sortie ne fait qu’amplifier la perte.
Prioriser la clôture en cas de dégradation fondamentale. Si une action détenue présente des résultats décevants ou des mauvaises nouvelles majeures (ex : forte mise en gage des dirigeants, changement de politique sectorielle), même si le stop n’est pas encore atteint, il faut envisager de sortir pour éviter que la détérioration des fondamentaux n’accélère la chute du prix.
Être vigilant face aux signaux de retournement technique. Longs mèches noires, cassure de moyennes mobiles importantes (20 ou 60 jours), volume en forte baisse ou divergence haussière sur RSI (prix atteignant de nouveaux sommets sans RSI suivre), sont autant d’alertes pour clôturer.
Le plus grand ennemi de la clôture est la « cupidité » et l’« hésitation ». En établissant des règles de trading strictes et en les respectant, vous pourrez préserver vos gains et mieux contrôler le risque.
Ouverture et clôture : le début et la fin du trading
Entrons dans le détail de l’opération fondamentale qu’est l’ouverture et la clôture d’une position.
L’ouverture de position consiste à lancer une transaction. En achetant ou en vendant un actif, vous exprimez une anticipation sur la tendance des prix, en espérant que le prix évoluera dans votre sens favorable. Cependant, il faut noter qu’au moment de l’ouverture, vous n’avez pas encore réalisé de bénéfice ou de perte ; vous avez simplement créé une position, le résultat réel ne sera connu qu’à la clôture.
Par exemple, si vous pensez que l’action Apple (AAPL) va monter, vous achetez 100 actions. Pendant la détention, vous pouvez choisir de conserver ou d’ajuster la position selon la volatilité du marché. Tant que vous détenez ces 100 actions, votre position longue est en cours, non clôturée.
La clôture est l’acte de mettre fin à la transaction, en réalisant le bénéfice ou la perte. Si vous jugez que le prix de AAPL a atteint un sommet ou que vous ne souhaitez plus supporter la baisse, vous vendez toutes vos actions, ce qui clôture votre position longue. La clôture est essentielle : c’est la seule opération qui vous permet de connaître le résultat exact (gain ou perte), et de calculer votre rendement et votre ratio risque/rendement.
Le moment et la méthode de clôture influencent directement la performance. Clôturer trop tôt peut faire manquer une hausse supplémentaire, alors que tarder peut entraîner des pertes inutiles. Apprendre à clôturer de façon scientifique est une compétence clé pour devenir un trader avisé.
Investisseurs taïwanais : La Bourse de Taïwan utilise le système de règlement T+2, ce qui signifie que la vente de titres aujourd’hui ne sera réglée que deux jours ouvrables plus tard. Il faut en tenir compte dans la gestion de votre trésorerie.
Le volume non clôturé : un indicateur clé de la profondeur du marché
Le volume non clôturé désigne le nombre total de contrats en cours dans le marché à terme ou d’options, qui n’ont pas encore été compensés ou réglés par une opération inverse. C’est un indicateur crucial pour évaluer l’engagement des participants, la dynamique acheteurs-vendeurs, et la continuité de la tendance.
Une augmentation du volume non clôturé indique quoi ? De nouveaux capitaux entrent continuellement sur le marché, renforçant la tendance en cours (haussière ou baissière). Par exemple, dans le marché à terme sur l’indice taïwanais, si le prix monte en même temps que le volume non clôturé augmente, cela montre une forte dynamique haussière, avec des acheteurs institutionnels et particuliers qui entrent en masse. Cela suggère une tendance haussière qui pourrait durer.
Une baisse du volume non clôturé est un signal d’alerte. Elle indique que les investisseurs ferment leurs positions, la tendance pourrait toucher à sa fin, ou le marché pourrait se préparer à une correction ou une consolidation. Une hausse des prix accompagnée d’un volume non clôturé en baisse est particulièrement significative : cela montre que la hausse est principalement alimentée par la couverture de positions vendeuses (achat pour couvrir), plutôt que par de nouveaux acheteurs, ce qui pourrait fragiliser la tendance.
Le risque de liquidation forcée : le plus grand danger du levier
La liquidation forcée survient souvent dans le trading à terme ou avec un levier élevé. Ces opérations permettent aux investisseurs d’emprunter des fonds pour amplifier leurs gains, en ne déposant qu’une faible marge. Mais cela augmente aussi considérablement le risque de pertes.
Comment se produit la liquidation ? Si le marché évolue contre votre position, votre compte peut rapidement accumuler des pertes. La plateforme ou le courtier exige alors un dépôt de marge supplémentaire pour maintenir la position. Si vous ne pouvez pas fournir cette marge dans le délai imparti, la plateforme forcera la clôture à prix de marché, ce qu’on appelle la « liquidation ».
Exemple concret. Supposons que vous achetez un contrat à terme sur le mini indice taïwanais, avec une marge initiale de 46 000 NT$. Si le marché baisse, et que votre perte réduit votre marge disponible en dessous du seuil requis (par exemple, 35 000 NT$), votre courtier enverra un appel de marge. Si vous ne répondez pas, il fermera votre position à prix de marché, liquidant votre contrat.
Les conséquences sont graves. Vous pouvez perdre tout votre capital, voire devoir des sommes supplémentaires. Les traders utilisant le levier doivent donc avoir une gestion rigoureuse du risque, en fixant des stops et des objectifs de profit à l’avance, et en surveillant attentivement le marché. La meilleure pratique est de réduire le levier pour limiter le risque de liquidation.
Rollover : opération essentielle en trading à terme
Le rollover consiste à transférer une position de contrat à échéance vers un autre contrat à échéance ultérieure. Par exemple, vous achetez un contrat de décembre sur l’or, en anticipant une hausse du prix. Mais à l’approche de la date de livraison, ou si vous craignez que la demande en décembre soit faible, vous pouvez effectuer un rollover pour échanger ce contrat contre un contrat de janvier, prolongeant ainsi votre horizon de trading.
Pourquoi comprendre le rollover ? Parce que les contrats à terme ont une date d’échéance fixe (par exemple, le troisième mercredi du mois pour le marché taïwanais). Si vous croyez en une tendance à long terme mais ne souhaitez pas sortir du marché, la seule option est de faire un rollover, en transformant un contrat proche de l’échéance en un contrat à échéance plus lointaine.
Les coûts et bénéfices du rollover. En situation de contango (prix du contrat à terme éloigné supérieur à celui du contrat proche), faire un rollover implique de vendre le contrat proche et d’acheter le contrat éloigné, ce qui peut engendrer un coût supplémentaire. En backwardation (prix du contrat éloigné inférieur à celui du proche), le rollover peut générer un gain.
Conseils pratiques pour le rollover. De nombreux brokers proposent un rollover automatique, mais il est important de bien connaître leurs règles et coûts. Le rollover manuel offre plus de flexibilité pour choisir le moment et le prix d’exécution.
Important : Si vous tradez principalement des actions ou des devises, qui n’ont pas de date d’échéance, le concept de rollover n’existe pas. Il suffit de maîtriser la clôture, le volume non clôturé, et la liquidation forcée.
Construire sa discipline de trading
Après avoir compris ces cinq concepts fondamentaux — ouverture, clôture, rollover, volume non clôturé, liquidation forcée — l’enjeu est de développer une discipline d’exécution dans la pratique.
Établissez des règles claires d’entrée (tendance du marché, fondamentaux solides, signaux techniques), de sortie (objectif atteint, stop-loss déclenché, dégradation fondamentale, retournement technique). En respectant ces règles, même dans la volatilité, vous pourrez garder votre sang-froid. Pour le trading à terme, surveillez aussi en permanence le volume non clôturé et planifiez à l’avance le rollover avant l’échéance.
Souvenez-vous : la réussite ne consiste pas à saisir chaque mouvement, mais à protéger et faire croître votre capital de façon régulière grâce à la discipline, la gestion du risque, et la compréhension du marché.