Lorsque l'on parle de la tendance Web3 de ces deux dernières années, quelle est la chose la plus ironique ? On pensait autrefois que les MEME coins étaient la définition même de l'escroquerie, jusqu'à ce qu'on comprenne bien ces équipes qui se présentent comme des "projets sérieux" — leur seul but étant de faire de la bourse une machine à retirer de l'argent, des méthodes plus discrètes que celles d'une simple spéculation, mais avec plus d'assurance pour traire les gens.

Ce qui est encore plus dur à supporter, c'est que les investisseurs particuliers, face à ces joueurs professionnels, se retrouvent comme face à une armée sans défense. La différence d'information, de capital, de compétence, la structure intrinsèque inégale du secteur donnent une sensation d'impuissance profonde. Les gros prennent la viande, les petits ne boivent même pas la soupe. Dans un tel contexte, peu importe combien on apprend ou combien on s'efforce, il semble impossible de changer la donne.

Mais c'est aussi dans cette confusion et cette déception que certains commencent à voir ce que ce marché est réellement —