Le directeur de l’OCC américain s’exprime : les entreprises crypto ne devraient pas être discriminées lors de la demande de licence bancaire, l’ère de la blockchain nécessite de nouvelles règles.
[Chaîne News] Jonathan Gould, le directeur de l’OCC (Office of the Comptroller of the Currency) aux États-Unis, a récemment fait une annonce retentissante lors d’une conférence sur la blockchain : les entreprises crypto qui souhaitent obtenir une licence de banque fédérale ne devraient plus être traitées différemment.
Son raisonnement est simple : la conservation d’actifs numériques, c’est en somme un service de garde électronique, un métier que les banques traditionnelles pratiquent depuis des décennies. Pourquoi faudrait-il regarder la blockchain d’un autre œil ? Quand une fintech demande une licence de banque fiduciaire nationale, elle ne fait qu’innover dans le cadre existant — il n’y a aucune raison d’enfermer le secteur bancaire dans des technologies du passé.
Gould a également insisté sur le fait que le système bancaire est tout à fait capable de faire le saut de l’ère du télégraphe à celle de la blockchain. Les chiffres sont parlants : rien qu’en cette année, l’OCC a reçu 14 demandes de création de nouvelles banques, dont plusieurs dans le secteur des actifs numériques, soit presque autant qu’au cours des quatre années précédentes réunies.
Au cœur de sa position, un message clair : si l’on veut que l’émission de licences permette au secteur bancaire de suivre le rythme de la finance moderne et de mieux servir l’économie réelle, il faut offrir aux entreprises liées aux actifs numériques un chemin de supervision fédérale légitime, au lieu de les bloquer avec des règlements dépassés.
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LayerZeroEnjoyer
· Il y a 17h
Enfin quelqu'un ose dire cela, si les régulateurs s'éveillent, il y a de l'espoir
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DAOdreamer
· 12-11 11:41
Attendez, les banques traditionnelles peuvent aussi gérer des actifs numériques ? Cette logique me semble quand même un peu tirée par les cheveux.
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degenonymous
· 12-11 04:34
C'est bien dit, enfin des responsables officiels osent dire la vérité, cette vieille carcasse de la finance traditionnelle mérite vraiment d'être renouvelée.
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OvertimeSquid
· 12-09 03:30
Enfin, quelqu’un ose le dire : le système des banques traditionnelles aurait dû être modernisé depuis longtemps.
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SnapshotDayLaborer
· 12-09 02:42
Enfin, quelqu'un l'a dit, ces vieilles règles des banques doivent vraiment être changées.
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BearMarketSage
· 12-09 02:42
On recommence à assouplir les politiques ? Le dernier bastion de la finance traditionnelle va aussi tomber.
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BackrowObserver
· 12-09 02:42
Attends, cette logique est un peu tirée par les cheveux. La conservation sur blockchain, c’est vraiment la même chose que la garde traditionnelle ? Les risques sont complètement différents, quand même.
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failed_dev_successful_ape
· 12-09 02:38
Attends, cette logique est-elle vraiment valable ? La conservation d'actifs numériques, c’est juste une garde électronique ? C’est à peu près similaire, mais le modèle de risque est complètement différent. Est-ce que le cadre des banques traditionnelles, élaboré depuis des décennies, peut vraiment s’appliquer directement à la blockchain ? J’ai l’impression que c’est un peu présomptueux.
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ForumMiningMaster
· 12-09 02:22
Là, ça devient vraiment intéressant, l’OCC ne fait plus semblant et parle ouvertement cette fois. Je dois dire que cette logique m’impressionne.
Le directeur de l’OCC américain s’exprime : les entreprises crypto ne devraient pas être discriminées lors de la demande de licence bancaire, l’ère de la blockchain nécessite de nouvelles règles.
[Chaîne News] Jonathan Gould, le directeur de l’OCC (Office of the Comptroller of the Currency) aux États-Unis, a récemment fait une annonce retentissante lors d’une conférence sur la blockchain : les entreprises crypto qui souhaitent obtenir une licence de banque fédérale ne devraient plus être traitées différemment.
Son raisonnement est simple : la conservation d’actifs numériques, c’est en somme un service de garde électronique, un métier que les banques traditionnelles pratiquent depuis des décennies. Pourquoi faudrait-il regarder la blockchain d’un autre œil ? Quand une fintech demande une licence de banque fiduciaire nationale, elle ne fait qu’innover dans le cadre existant — il n’y a aucune raison d’enfermer le secteur bancaire dans des technologies du passé.
Gould a également insisté sur le fait que le système bancaire est tout à fait capable de faire le saut de l’ère du télégraphe à celle de la blockchain. Les chiffres sont parlants : rien qu’en cette année, l’OCC a reçu 14 demandes de création de nouvelles banques, dont plusieurs dans le secteur des actifs numériques, soit presque autant qu’au cours des quatre années précédentes réunies.
Au cœur de sa position, un message clair : si l’on veut que l’émission de licences permette au secteur bancaire de suivre le rythme de la finance moderne et de mieux servir l’économie réelle, il faut offrir aux entreprises liées aux actifs numériques un chemin de supervision fédérale légitime, au lieu de les bloquer avec des règlements dépassés.