Hier, Vitalik Buterin et ses deux co-auteurs, Yoav Weiss et Marissa Posner, ont publié ensemble le « Manifeste de la confiance zéro ». Leur point de vue central est simple et direct : les systèmes Web3 ne peuvent pas reposer sur la confiance accordée à un seul acteur, ils ne doivent s’appuyer que sur les mathématiques et le consensus.
Trois lois d’airain
Ce manifeste définit les conditions qu’un véritable « système sans confiance » doit remplir :
Aucune information cachée – Chaque étape du protocole est transparente, personne ne détient de données privées.
Aucun intermédiaire irremplaçable – Les participants sont totalement interchangeables, personne n’est indispensable.
Tous les résultats sont vérifiables – N’importe qui peut reproduire l’ensemble du processus à partir des données publiques.
Un point qui fait mal
Vitalik Buterin insiste tout particulièrement sur un phénomène : beaucoup de projets, pour gagner en performance et en expérience utilisateur, intègrent dès le départ des composants centralisés (comme des RPC gérés ou des séquenceurs centralisés), et s’en retrouvent de plus en plus dépendants. C’est comme une drogue : au début, c’est pour le plaisir, ensuite, on ne peut plus s’en passer.
Le design sans confiance n’est pas un patch à appliquer après coup, il doit être intégré dès la première ligne de code. Sinon, peu importe la rapidité ou la qualité de l’expérience, tout cela ne repose que sur du sable.
Pour Ethereum, cela signifie qu’il faut s’en tenir fermement à : des opérations pilotées par l’utilisateur, une vérifiabilité on-chain, une communauté inclusive, et un code transparent. Voilà la véritable « neutralité de confiance ».
Pourquoi c’est crucial
Ce n’est pas une querelle de détails techniques, c’est une question fondamentale : quel était le but originel du Web3 ? Si on n’arrive même pas à garantir la confiance zéro, alors la soi-disant décentralisation n’est qu’un slogan vide de sens.
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Nouvelle déclaration de Vitalik : comment le monde de la crypto peut-il « vraiment atteindre la confiance sans intermédiaire » ?
Hier, Vitalik Buterin et ses deux co-auteurs, Yoav Weiss et Marissa Posner, ont publié ensemble le « Manifeste de la confiance zéro ». Leur point de vue central est simple et direct : les systèmes Web3 ne peuvent pas reposer sur la confiance accordée à un seul acteur, ils ne doivent s’appuyer que sur les mathématiques et le consensus.
Trois lois d’airain
Ce manifeste définit les conditions qu’un véritable « système sans confiance » doit remplir :
Un point qui fait mal
Vitalik Buterin insiste tout particulièrement sur un phénomène : beaucoup de projets, pour gagner en performance et en expérience utilisateur, intègrent dès le départ des composants centralisés (comme des RPC gérés ou des séquenceurs centralisés), et s’en retrouvent de plus en plus dépendants. C’est comme une drogue : au début, c’est pour le plaisir, ensuite, on ne peut plus s’en passer.
Le design sans confiance n’est pas un patch à appliquer après coup, il doit être intégré dès la première ligne de code. Sinon, peu importe la rapidité ou la qualité de l’expérience, tout cela ne repose que sur du sable.
Pour Ethereum, cela signifie qu’il faut s’en tenir fermement à : des opérations pilotées par l’utilisateur, une vérifiabilité on-chain, une communauté inclusive, et un code transparent. Voilà la véritable « neutralité de confiance ».
Pourquoi c’est crucial
Ce n’est pas une querelle de détails techniques, c’est une question fondamentale : quel était le but originel du Web3 ? Si on n’arrive même pas à garantir la confiance zéro, alors la soi-disant décentralisation n’est qu’un slogan vide de sens.