De gagner des marges à percevoir des péages, pourquoi Tether, Circle et Stripe rivalisent-ils pour construire leur propre blockchain ?
La logique centrale est très claire : si l'on se contente de dépendre d'Ethereum ou de Tron, les émetteurs de stablecoins ne pourront jamais contrôler le droit de liquidation. Les données du second semestre 2025 parlent d'elles-mêmes : les deux tours de pré-stockage de Stable ont déjà dépassé 2,6 milliards de dollars, et la TVL DeFi de Plasma atteint 2,7 milliards de dollars, se classant 8ème de toute la chaîne, dépassant même Sui et Aptos, ces stars de deuxième ligne.
Il ne s'agit pas de la vitesse des chaînes, mais du pouvoir de parler au nom du dollar.
Le schéma actuel est :
**Plasma+USDT** : axé sur le commerce de détail et les marchés émergents (Turquie, Brésil, Argentine), transformant les stablecoin en véritables outils de paiement quotidiens, avec des frais très bas et sans fuite de confidentialité.
**Stable+Écosystème multi-chaînes** : destiné à la compensation des institutions B2B, utilisant USDT comme Gas, PayPal est déjà dans le coup, l'objectif est de devenir "la maison de tous les stablecoins".
**Arc (Circle)** : version conforme améliorée de l'USDC, connexion directe avec la finance traditionnelle, surnommée "Wall Street sur la chaîne".
**Tempo (Stripe+paradigm)** : une approche neutre, sans lier un émetteur unique, semblable à AWS à l'ère des services cloud.
Mais le problème est évident : le risque de concentration est maximal, la fragmentation des chaînes, la centralisation de la gouvernance... En d'autres termes, ces nouvelles chaînes pourraient finalement reproduire la logique centralisée des réseaux de règlement traditionnels, simplement emballée sous l'apparence de la blockchain.
Le train a démarré, la clé est de savoir qui tient le volant.
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Les règles du jeu des stablecoins ont changé.
De gagner des marges à percevoir des péages, pourquoi Tether, Circle et Stripe rivalisent-ils pour construire leur propre blockchain ?
La logique centrale est très claire : si l'on se contente de dépendre d'Ethereum ou de Tron, les émetteurs de stablecoins ne pourront jamais contrôler le droit de liquidation. Les données du second semestre 2025 parlent d'elles-mêmes : les deux tours de pré-stockage de Stable ont déjà dépassé 2,6 milliards de dollars, et la TVL DeFi de Plasma atteint 2,7 milliards de dollars, se classant 8ème de toute la chaîne, dépassant même Sui et Aptos, ces stars de deuxième ligne.
Il ne s'agit pas de la vitesse des chaînes, mais du pouvoir de parler au nom du dollar.
Le schéma actuel est :
**Plasma+USDT** : axé sur le commerce de détail et les marchés émergents (Turquie, Brésil, Argentine), transformant les stablecoin en véritables outils de paiement quotidiens, avec des frais très bas et sans fuite de confidentialité.
**Stable+Écosystème multi-chaînes** : destiné à la compensation des institutions B2B, utilisant USDT comme Gas, PayPal est déjà dans le coup, l'objectif est de devenir "la maison de tous les stablecoins".
**Arc (Circle)** : version conforme améliorée de l'USDC, connexion directe avec la finance traditionnelle, surnommée "Wall Street sur la chaîne".
**Tempo (Stripe+paradigm)** : une approche neutre, sans lier un émetteur unique, semblable à AWS à l'ère des services cloud.
Mais le problème est évident : le risque de concentration est maximal, la fragmentation des chaînes, la centralisation de la gouvernance... En d'autres termes, ces nouvelles chaînes pourraient finalement reproduire la logique centralisée des réseaux de règlement traditionnels, simplement emballée sous l'apparence de la blockchain.
Le train a démarré, la clé est de savoir qui tient le volant.