Le fondateur de Terra, Daniel Shin, nie les profits excessifs de LUNA : "Je n'ai pas vendu autant."

Le parquet sud-coréen l'accuse d'avoir réalisé un bénéfice de 104 millions de dollars en vendant du LUNA, mais il a publiquement nié.

Selon les médias sud-coréens, le co-fondateur de Terra, Daniel Shin, a comparu devant le parquet la semaine dernière et a nié les accusations portées contre lui. Le parquet affirme qu'il a réalisé un bénéfice d'environ 14 milliards de wons, soit environ 10,4 millions de dollars, en vendant des tokens LUNA pré-émis à un prix élevé sans divulguer d'informations.

Il a déclaré en défense : il détenait effectivement une grande quantité de LUNA à l'époque, mais l'affirmation selon laquelle il a vendu à un prix élevé n'est pas conforme aux faits.

Détails brumeux

Selon des rapports antérieurs, Shen avait vendu plus de 70 % de ses jetons avant l'envolée du prix de LUNA, tandis qu'il a conservé une part considérable de LUNA durant l'effondrement de l'écosystème Terra en mai de cette année. Quant à savoir s'il a gagné ou perdu, les autorités n'ont pas fourni de chiffres précis.

Actifs gelés de plus de 100 millions de dollars

Le tribunal de district de la zone sud de Séoul a approuvé la demande de gel d'actifs du ministère public, le montant concerné étant exactement de 1,04 milliard de dollars. De plus, Shin fait face à une autre accusation : il a utilisé les informations personnelles des utilisateurs de sa société de technologie de paiement Chai, fondée en 2019, pour promouvoir Terraform Labs sans consentement.

Les autorités judiciaires sud-coréennes poursuivent actuellement une enquête intensive sur l'effondrement spectaculaire de Terra-LUNA en mai.