Ces derniers temps, j'ai revisité beaucoup de documents pour clarifier une question : pourquoi chaque cycle de marché haussier de l'or, bien qu'apparenté, semble toujours reposer sur une logique légèrement différente ? J'ai découvert que la montée de l'or se divise en trois phases, comme si l'on ouvrait successivement trois portes.
La première porte commence toujours par la peur. En 2006, les prix de l'immobilier américain atteignent un sommet, puis l'année suivante, la faillite de la nouvelle finance mondiale et le gel des fonds par la Banque de Paris marquent le début d'une atmosphère de « quelque chose de grave va arriver ». Les capitaux cherchent à fuir, les investisseurs paniquent, tout le monde cherche une échappatoire pour dormir sur ses deux oreilles, et l'or devient alors un refuge. À cette époque, il a augmenté de 60 % en deux ans. Avec le recul, cela ne représentait que la « première porte » qui venait d’être ouverte.
Ensuite, la deuxième porte apparaît à l'automne 2008. La chute fracassante de Lehman Brothers, la quasi-destruction du système financier, et la Réserve fédérale qui doit inonder le marché de liquidités pour sauver la situation. À ce moment-là, la logique de l’or change : il passe du statut de « valeur refuge » à celui d’outil contre les conséquences des politiques monétaires. Les gens commencent à se demander si l’impression massive de monnaie ne va pas engendrer des problèmes plus graves. L’or est alors poussé au-delà de 1000 dollars, devenant un outil de couverture.
Mais le véritable changement de paradigme survient avec la troisième porte. La mise en œuvre de l’assouplissement quantitatif pendant plusieurs années, la montée de l’inflation, la explosion de la dette, et la méfiance croissante envers la monnaie souveraine. Fin 2008, l’or était encore à 700 dollars, mais en 2011, il atteignait déjà 1900 dollars. Ce n’était pas une simple spéculation, mais une réévaluation de la « confiance ». Lorsque cette confiance commence à s’effondrer, l’or acquiert véritablement une âme.
Et maintenant, je pense que nous sommes en transition entre la « première porte » et la « deuxième porte ». L’émotion de la recherche de sécurité est en train de s’intensifier : les banques centrales achètent massivement de l’or, les conflits géopolitiques se multiplient, la dette atteint des sommets, mais le marché n’a pas encore totalement confiance dans un retour à l’assouplissement monétaire.
Selon moi, si dans les deux prochaines années la liquidité se redirige massivement et que l’inflation repart à la hausse, l’or pourrait vraiment atteindre 7000 dollars. Cela peut sembler lointain, mais selon les lois de l’histoire, ce n’est pas impossible.
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Ces derniers temps, j'ai revisité beaucoup de documents pour clarifier une question : pourquoi chaque cycle de marché haussier de l'or, bien qu'apparenté, semble toujours reposer sur une logique légèrement différente ? J'ai découvert que la montée de l'or se divise en trois phases, comme si l'on ouvrait successivement trois portes.
La première porte commence toujours par la peur.
En 2006, les prix de l'immobilier américain atteignent un sommet, puis l'année suivante, la faillite de la nouvelle finance mondiale et le gel des fonds par la Banque de Paris marquent le début d'une atmosphère de « quelque chose de grave va arriver ». Les capitaux cherchent à fuir, les investisseurs paniquent, tout le monde cherche une échappatoire pour dormir sur ses deux oreilles, et l'or devient alors un refuge. À cette époque, il a augmenté de 60 % en deux ans. Avec le recul, cela ne représentait que la « première porte » qui venait d’être ouverte.
Ensuite, la deuxième porte apparaît à l'automne 2008. La chute fracassante de Lehman Brothers, la quasi-destruction du système financier, et la Réserve fédérale qui doit inonder le marché de liquidités pour sauver la situation. À ce moment-là, la logique de l’or change : il passe du statut de « valeur refuge » à celui d’outil contre les conséquences des politiques monétaires. Les gens commencent à se demander si l’impression massive de monnaie ne va pas engendrer des problèmes plus graves. L’or est alors poussé au-delà de 1000 dollars, devenant un outil de couverture.
Mais le véritable changement de paradigme survient avec la troisième porte. La mise en œuvre de l’assouplissement quantitatif pendant plusieurs années, la montée de l’inflation, la explosion de la dette, et la méfiance croissante envers la monnaie souveraine. Fin 2008, l’or était encore à 700 dollars, mais en 2011, il atteignait déjà 1900 dollars. Ce n’était pas une simple spéculation, mais une réévaluation de la « confiance ». Lorsque cette confiance commence à s’effondrer, l’or acquiert véritablement une âme.
Et maintenant, je pense que nous sommes en transition entre la « première porte » et la « deuxième porte ». L’émotion de la recherche de sécurité est en train de s’intensifier : les banques centrales achètent massivement de l’or, les conflits géopolitiques se multiplient, la dette atteint des sommets, mais le marché n’a pas encore totalement confiance dans un retour à l’assouplissement monétaire.
Selon moi, si dans les deux prochaines années la liquidité se redirige massivement et que l’inflation repart à la hausse, l’or pourrait vraiment atteindre 7000 dollars. Cela peut sembler lointain, mais selon les lois de l’histoire, ce n’est pas impossible.