5. Firefly Aerospace ($FLY) : L’ambition « folle » face à l’épreuve du réel


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Imaginez une entreprise qui tente d’être une « mini SpaceX » en tout :
elle veut lancer des fusées (Launch),
atterrir sur la Lune (Land),
manœuvrer en orbite (Orbit),
et offrir des services de défense immédiats (Rapid Response),
le tout simultanément.

Voici Firefly Aerospace. C’est l’entreprise la plus « intéressante » du New Space, mais aussi celle qui suscite le plus de « points d’interrogation ».
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Pourquoi le Pentagone et la NASA l’adorent-ils ?
Firefly n’est pas seulement une société de fusées ; c’est le « couteau suisse » de l’armée américaine.

Réactivité :
Elle a remporté des contrats avec l’US Space Force (Space Force) en promettant de pouvoir lancer une fusée dans les 24h suivant la commande.
C’est un « rêve » pour la sécurité nationale.

Accès à la Lune :
L’atterrisseur « Blue Ghost » n’est pas qu’un projet sur papier ; il a déjà réussi à atterrir sur la Lune en mars 2025, devenant la première entreprise privée à effectuer un alunissage entièrement réussi, et détient des contrats pour livrer des charges utiles à la NASA en 2026 et au-delà.

Véhicules orbitaux :
Le véhicule « Elytra » propose des services de transport et de manœuvre inter-orbitales, un secteur clé pour l’avenir du spatial.
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Le piège : « L’appétit » plus grand que « l’estomac »
Le problème de Firefly, ce n’est pas ce qu’elle veut accomplir, mais sa « capacité à le répéter » (Repeatability).
La récente introduction en bourse (IPO) sous le symbole ‎$FLY l’a placée sous la loupe exigeante des marchés publics, et les résultats sont pour l’instant décevants.

La fusée « Alpha » souffre encore d’un rythme de lancement instable, et l’entreprise a récemment connu un échec lors d’un test au sol qui a détruit un étage entier du lanceur.

Ce genre de revers « brûle » du capital et érode la confiance, surtout quand les revenus sont inférieurs aux attentes et que les pertes se creusent.
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Conclusion pour les investisseurs :
Un pari « tout ou rien » Firefly possède la crédibilité technique (ils ont atterri sur la Lune !), mais n’a pas encore prouvé le « moteur économique » qui rendrait l’activité scalable sans brûler du cash en continu ou réajuster sans cesse les échéanciers.

Cela n’en fait pas une mauvaise entreprise, mais la place dans la catégorie « potentiel énorme, obligation de preuve élevée ».

Si le management parvient à stabiliser le rythme industriel et à éviter les incidents, cela pourrait être le « cheval noir » du portefeuille.
Pour l’instant, c’est un pari réservé à l’investisseur aux nerfs d’acier.
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Fin de la série :
Nous venons ainsi de passer en revue les cinq grands qui constituent la colonne vertébrale de la nouvelle économie spatiale (RKLB, ASTS, RDW, PL, FLY).

Leur point commun ?
S’éloigner du « rêve touristique » et se concentrer sur la « réalité de la sécurité nationale ».
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Laquelle de ces entreprises voyez-vous comme le pari le plus solide pour 2026 ?

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